Nos publications

(...)

Brigitte

Bujard et Panchaud - ou Les Faux-Consommateurs

Camouflage

Ceux de l'Ouest

Chez Le Corbusier

Dom Juan à Tahiti

Epilogue

Fastfridge

Icare

L'Anthropologue

L'Au-Dessus

L'étang et les spasmes dans la bande dessinée

La Cinquième Variable

La Dignité

La Saveur des Mots

Le Chat qui vous ressemble

Le Ciel

Le Corbusier intime

Le Déluge

Le Malacologue

Le Missionnaire

Le photographe, le musicien et l'architecte

Les Magasiniers du Ciel

Les non moins extraordinaires aventures

Les places respectives

My life is a soap opera

Pampilles arborescentes - Zodiaque érotique

Poésies Bonsaï

Polaroïd

Stockalper roi du Simplon

Suisse-Belgique

Tu ne voleras point

Ultimitem

Xyloglossaire artistique

Xyloglossaire économique

Du même auteur:

My life is a soap opera


La Dignité

Frédéric Vallotton

Tout auteur nourrit son texte à deux sources : ses propres lectures et le monde qui l’entoure. Lorsque Frédéric Vallotton a commencé la rédaction de ce qui allait devenir La Dignité, il n’imaginait pas encore le projet dans sa finalité. Il s’agissait d’un mouvement nécessaire, d’une activité parallèle et complémentaire à la tenue de son blog (Le Monde de Frevall). Pour reprendre une image propre à Hervé Guibert, il a vu croître quelque chose dans son journal, qui par là même en est devenu indépendant.

On trouve les références, au niveau de la forme, chez Georges Haldas et les diaristes (Matzneff, Léautaud, Gide) ; il y a surtout l’autofiction selon Guibert et les auteurs gay français. Cette forme littéraire hybride, sorte de jeux de masques entre la biographie de l’auteur, son univers « fantasmatico-référentiel » et une trame narrative – si ample soit-elle – a marqué la littérature de ces vingt dernières années. 

La Dignité est un essai autofictif en trois tableaux. La référence littéraire aux auteurs qu’il affectionne est présente, la réflexion s’élargit et l’humour fait place à un constat argumenté, un audit des quelques cercles auxquels il appartient.

Ce qui dans un premier temps peut paraître comme un exercice de réflexion et de mise au point destiné à l’usage personnel de son auteur, ses gammes en quelque sorte, s’est déployé en une mélodie, authentique, originale, grinçante par moment mais aux accords profonds. Cet essai est un appel à la dignité que nous avons insensiblement perdue de vue.

Paru en 2008

188 pages

14 x 20 cm

30.00 CHF

20.00 €